ALI VEEJAY | Dora Dorovitch

Ali Veejay revient après un ep composé uniquement de voix, beatbox et percussions corporelles, avec un album singulier et personnel sur le label Dora Dorovitch. Des pièces indie hop organique, où la voix tisse des choeurs et répète le titre comme un gimmick cousin du beatbox, envahient par une basse saturée, piquée au projet rock du saintais, 1=0. À l'autre bout du spectre un rock des profondeurs aux choeurs inspirés par Low et aux boîtes à rythme façon Arab Strap.

Chochotte est la recherche d'un rêveur (mer) intéressé par la médiation (énergie) d'un type qui cherche à s'en sortir, par le régime (sucre) la discipline (douche glacée) retombe dans ses méandres (primedé) puis en ressort avec une sensation de renouveau (feu).

Z, sorcier chez 1=0, envoie une basse saturée presque ivre, qui envahit les morceaux indie hop organiques d’un groove puissant. Marius Radius, batteur des Clavicule, enveloppe une poignée de morceaux d’une touche franche et moelleuse. Avec ce nouveau projet, Ali Veejay livre des concerts choralo-actif, où le public est sollicité pour reprendre des gimmick, des mélodies et des percussions corporelles.

Architecte du combo rock 1=0, le premier album solo d’Ali Veejay, déclara son d’amour pop à fleur de peau qui voyage entre les groove caribéens, la soul d’Al Green et la folk alternative du début des années 90. Morceaux souvent courts, sans fioriture, où les chœurs occupent une place de choix. Le cœur, l’amour est le fil rouge de l’écriture d’Ali, avec ses échecs (Running girl), ses rencontres qui remplissent jusqu’à l’ivresse (Last long) et son aspect plus spirituel sur « Yogi girl », ode à la femme mystique, écrite pour son épouse alors qu’il ne la connaissait pas encore. Les morceaux d'Ali n’ont qu’un but : toucher, par leur fraîcheur, l’auditeur en plein cœur.

Initié au printemps 2017 à Montreuil, l’enregistrement de l’album se poursuivra en terres de «sainteté», entre Saintes, Saint Malo et Saint Germain en Laye (La Clef). L’album commence à trouver sa forme définitive à l’automne 2019, grâce à la rencontre de Dimitri Dupire (sorcier du son chez Clavicule) qui donnera au disque une texture chaude et tendrement incisive. Ali est allé chercher Alexandre Tanet, du projet folk prog Isn’it, pour qu’il infuse la puissance de son sax sur deux morceaux, et Julien Zordan, comparse d’1=0, dont le toucher de basse habille avec élégance la plupart des compos. Orval Carlos Sibélius pose sa griffe rythmique sur le seul morceau pop-rock de l ’album «Hurt the sleeping».

Ali Veejay returns after an EP composed entirely of voice, beatbox and body percussion, with a singular, personal album on Dora Dorovitch label. Organic indie-hop pieces, where the voice weaves choruses and repeats the title like a gimmick cousin to beatbox, invaded by a saturated bass, borrowed from Ali's spectacular rock project, 1=0. At the other end of the spectrum: deep rock with Low-inspired backing vocals and Arab Strap-style drum machines.

Z, sorcerer at 1=0, sends out an almost drunken saturated bass that invades the organic indie hop tracks with a powerful groove. Marius Radius, drummer with Les Clavicule, wraps a handful of tracks in a smooth, mellow touch. With this new project, Ali Veejay delivers choral-active concerts, where the audience is asked to take up gimmicks, melodies and body percussion.

Architect of the spectacular rock combo 1=0, Ali Veejay delivers his first solo album, a declaration of pop love that travels between Caribbean grooves, the soul of Al Green and the alternative folk of the early 90s. The songs are often short and unadorned, with choruses taking pride of place. The heart, love, is the common thread running through Ali's writing, with its failures (Running girl), its encounters that fill to the point of intoxication (Last long) and its more spiritual aspect on "Yogi girl", an ode to the mystical woman, written for his wife when he didn't yet know her.

Initiated in spring 2017 in Montreuil, the recording of the album will continue in lands of "holiness", between Saintes, Saint Malo and Saint Germain en Laye (La Clef). The album begins to find its final shape in autumn 2019, thanks to the encounter with Dimitri Dupire (sound wizard at Clavicule) who will give the record a warm, tenderly incisive texture. Ali sought out Alexandre Tanet, from the folk prog project Isn'it, to infuse the power of his sax on two tracks, and Julien Zordan, 1=0's colleague, whose bass touch elegantly dresses up most of the compositions. Orval Carlos Sibélius puts his rhythmic stamp on the only pop-rock track on the album, "Hurt the sleeping".

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